Pour bien commencer la semaine, en légèreté et entraint, voici la grande Zoa, une chanson écrite par Frédéric Botton en 1966 pour la chanteuse et reine de la nuit Régine.
C’est l’occasion, entre travestissement, et personnage dit « folle » de (re)planger dans le monde de la nuit, qui sans être un monde idéal est moins triste que celui du jour (boulot, actualité politico-médiatique…).
Quand vient l’mardi, la grande Zoa
Met ses bijoux, ses chinchillas
Et puis à minuit, la grande Zoa
Autour du cou s’met un boaY en a qui marmonnent
Que la grande Zoa
Ce serait un homme
On dit ça !Dans sa Rolls blanche
Elle s’en va Place Blanche
Dans des Night Club
Ou dans des PubAussitôt qu’elle entre
Elle devient le centre
Des conversations
Entre garçonsComme elle est bizarre !
Quelle allure elle a !
Et ce grand coup là, OH !
Mais c’est un boa !Si de toute la semaine on n’la voit plus
Elle n’a tout de même pas disparue
On peut la retrouver rue des saint pèresDécorateur et antiquaire
En complet veston
Plein d’décorations
Elle vend du Louis XVI
Avec des yeux d’braise
Mais quand vient l’mardi,la grande Zoa
Met ses bijoux, ses chinchillas
Et puis à minuit, la grande Zoa
Autour du cou remet son boaY en a qui racontent
Que dans sa famille
On a parfois honte
Quand elle se maquilleElle va chez Henry
Pour boire un coca
Et demande un whisky
Pour son boaQuand il est très tard
On la voit rentrer
Fumant un cigare
A grosse boufféesOn a jamais su
Qui était Zoa
Elle fût mangée crue
Par son boa
Elle fût mangée crue
Par son boa
Elle fût mangée crue
Par son boa
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