Après avoir fait le portrait de la grande Zoa, personnage de la nuit, je tente de continuer la plongée dans un tel univers qu’il m’arrive plus de frôler que de côtoyer (mais pas l’univers de musique, un autre…).
Entrer dans un lieu de musique…
La chanson qui m’est venue en tête en introduction est La Boîte de jazz de Michel Jonasz, qui en est aussi l’auteur et le compositeur. Elle est extraite de son 9e album, Unis vers l’uni, sorti en 1985 chez Filipacchi Music. C’est un bel hommage au jazzman de légende.
Un peu parti un peu naze
J’descends dans la boîte de Jazz
Histoire d’oublier un peu le cours de ma vie
Les gars me regardent énervés
C’est pas un habitué
Sûrement pas un amoureux de DizzyL’orchestre s’installe des professionnels
Come on boy
C’est moi qu’ils interpellentHé gus tu connais Charlie Mingus
Par coeur, j’le connais par coeur
Hé fils le nommé Davis
Aussi. J’le connais aussi
EtJ’aime tous les succès de Duke Ellington
Tous les standards d’Oscar Peterson
Lionel HamptonScott Hamilton
Duke Ellington
Okay okay okay okayJ’avance doucement et je rase
Les murs de la boîte de jazz
Pour arriver pétrifié jusqu’à la scène
Dans un coin un orgue m’attire
Ça y est je transpire
Timidité surhumaineSi c’était la chance de ma vie
J’me lance allez tant pisHé gus tu connais Charlie Mingus
Par coeur, j’le connais par coeur
Hé fils tu joues comme Jimmy Smith
Merci c’est sympa merci
EtJ’aime tous les succès de Duke Ellington
Tous les standards d’Oscar Peterson
Lionel Hampton
Scott Hamilton
Duke Ellington, Mahalia JacksonJ’aime tous les succès de Duke Ellington
Tous les standards d’Oscar Peterson
Lionel Hampton
Scott Hamilton
Duke Elllngton, Mahalia Jackson
Charles Thomson, Mac Pherson, Oscar Peterson
Okay okay okay okay okayUn peu parti un peu naze
Je sors de la boîte de jazz
Histoire de reprendre un peu le cours de ma vie
Le clip est diffusé avec une mauvaise qualité vidéo mais avec un décors de cave voûtée comme je les adore. Elle me rappelle un peu le dernier lieu que j’ai découvert, chez Madame Louis, quai de bourbons à Paris, un ancien grand lieu du jazz. Dommage qu’il y ai des uniforme, rien n’est parfait.
Petite publicité pour siter la salle de concert le triton aux Lilas où mon copain⋅e m’a amené⋅e découvrir des artistes de jazz forts sympathiques.
… Qui y rencontrer…
Petit portrait tout en gentillesse les noctambules sur une musique de Georges Nawrocki et Jean-Pierre Stora par Brindille qui connaît un peu le milieu et les oiseaux de nuits.
… Après la soirée
Faire la fête c’est bien, mais comment la finir ? Par le célèbre after ! Topor nous offre une chronique ordinaire de petit matin dans la nuit est jeune. C’est chanté par François Hadji-Lazaro dans son premier album solo : François détexte Topor.
on a rencard à la palette
en début de soirée vers sept heure
Marc et Michel sont en goguette
on boit des coups à l’intérieur
très vite on se retrouve à dix
Olivier expose à côté on additionne les pastis
car le vin rouge et frelaté
tiens voilà Érik qui rapplique
il faut qu’il aille téléphoner
le garçon qu’est pas lymphatique
se d’mande qui payera la tournée
la nuit est jeune
il est déjà plus de dix heures
ce s’rait pas mal d’aller dîner
Peter doit convaincre sa sœur
elle trouve long de la journée
on cherche un endroit dans le coin
à plusieurs c’est jamais facile
il y en a un qu’est pas trop loin
au début de la rue de Lille
puisque tout le monde est d’accord
ça vaut pas l’coup de discuter
comme c’est utile de faire du sport
on préfère y aller à pied
la nuit est jeune
on a traîné jusqu’à deux heures
maint’nant c’est l’moment du dernier
Y a plus grand-chose dans le secteur
il vaut mieux changer de quartier on boirait bien un petit vin blanc
du Mascadé ou du Sancerre
mais les bars n’sont plus comme avant
ils n’ont rien d’bon et c’est trop cher
si on allait à la maison ?
final’ment c’est plus pratique
j’ai de la bière et du picon
une boisson pour alcoolique
la nuit est jeune
je n’ai pas l’heure mais l’jour se lève
on reste à deux près des taxis
au risque d’attraper la crève
car il tombe d’une mauvaise pluie
si on prenait l’petit-déjeuner
au comptoir du café-tabac ?
le patron nous a dans le nez
parce-que l’on boit du Fernet Blanca
On s’quitte j’achète le journal
mais je l’lis pas je dors à moitié
et puis d’abord tout est banal
je vais dormir à l’atelier
extrait sur Deezer
On peut lire une interview de Topor par